Familiprix met en lumière des personnalités, des profils qui incarnent la bienveillance. Découvrez des capsules vidéos qui rendent hommage à des gens de tous âges et tous horizons qui ont pris ou prennent soin de leur entourage.
Dans l’effervescence de la métropole s’inscrit le doux récit d’une communauté tricotée serrée où l’entraide et l’amabilité sont au coeur du voisinage. Un mouvement d’abord initié par une dame, l’ange du quartier, Marie Sterlin. C’est Élise qui nous a suggéré sa voisine Marie comme modèle de bienveillance.
Marie est si présente dans la vie d’Élise et de ses filles qu’il était naturel pour elle de nous la présenter.
Dans certains quartiers, les jeunes sont plus vulnérables aux mauvaises influences. Heureusement, on y retrouve aussi des citoyens bienveillants qui changent complètement la donne. C’est le cas de Joubenson Choute, coach de basketball à l’école secondaire Jean-Grou. C’est le directeur du programme de mini-basket, dont Choute est le coordonnateur, qui nous l’a présenté. Véritable modèle de dévotion, cet entraîneur fait la différence dans la vie d’une multitude de jeunes. Pour Joubenson, le sport n’est pas qu’un jeu, c’est une occasion de transmettre de précieuses leçons de vie.
Malgré leur grande pertinence, les programmes gouvernementaux ne peuvent pas couvrir tous les besoins. Heureusement, on peut compter sur des bénévoles dévoués qui aident par gaieté de coeur. Alors que toute sa vie il a conduit des organisations vers le succès, Maurice Collette est aujourd’hui chauffeur bénévole pour Baladeur René, un service de transport de groupe à prix modique offert aux aînés à mobilité réduite visant à briser l’isolement. Le parcours de Maurice est épatant. Maintenant à la retraite, il redonne au suivant de belle façon. C’est le président de Baladeur René qui nous l’a présenté. Récipiendaire de la Médaille du Lieutenant-gouverneur pour les aînés, qui souligne l'engagement bénévole de ceux qui ont exercé une influence positive au sein de leur communauté, Maurice est un homme très impliqué.
L'histoire de Gisèle Paquette
À la suite de la diffusion des capsules Histoires de bienveillance, vous avez été plusieurs à avoir identifié des personnes inspirantes de votre entourage. Dans cet élan de partage, Mme Gisèle Paquette nous a fait part du dévouement de son neveu Gérard et de sa femme France. Des gens sur qui on peut compter et qui prennent grand soin de leur famille, et ce, même s’ils sont déjà bien occupés.
Le couple originaire de Valleyfield mène une vie plutôt chargée. Avec leurs six enfants, il faut dire qu’ils gèrent parfaitement leurs horaires, car ils sont toujours disponibles pour aider. Avec le travail, les activités des enfants et les obligations de la vie, France et Gérard demeurent toujours présents pour leurs proches. Ils prennent des nouvelles d’eux et provoquent des occasions pour se réunir. Pas besoin de demander, cette dévotion est naturelle chez eux. Gisèle et son mari ont eux aussi vécu une vie bien remplie. De leur implication chez les scouts jusqu’à la retraite, ils n’ont jamais chômé. Ils ont tout de même toujours pris le temps d’aider autrui. Aujourd’hui, la roue tourne et c’est à leur tour de bénéficier du soutien de leur entourage.
Lorsque madame Paquette a dû rester à l’hôpital durant près de quatre mois à la suite d’une opération à cœur ouvert, France et Gérard ont été à son chevet tout au long du séjour. La solitude peut rapidement prendre le dessus durant une aussi longue convalescence. Avec l’aide du couple, Gisèle s’est remise sur pied sans tracas. Ils lui faisaient faire ses exercices, lui apportaient des gâteries par-ci par-là, mais surtout la faisaient sourire. À tout moment, Gisèle pouvait compter sur France et Gérard. Leur bienveillance a vraiment eu un effet positif dans sa guérison et dans sa vie.
Notre rythme de vie est effréné. Les semaines passent en un claquement de doigts. Mais vraiment, il n’y a rien comme se retrouver en famille. Des gens bienveillants comme Gérard et France, il y en a beaucoup. C’est important de reconnaître l’impact positif qu’ils ont sur la famille. Quand on prend le temps de prendre le temps, on réalise le bonheur que nous apportent l’entraide et la fraternité.
L'histoire de Nicole Dubé, Katia Girard et Karine Giguère.
Rien n’égale le bonheur de travailler avec des collègues inspirants et bienveillants. C’est particulièrement le cas dans nos écoles. Le manque de personnel, les budgets réduits et les suppressions de postes rendent la tâche des professionnels plus difficile que jamais. L’entraide est indispensable. Lorsque Nicole Dubé a visionné les Histoires de bienveillance, elle a immédiatement pensé à ses anciennes collègues Katia Girard et Karine Giguère.
Katia et Karine font toutes deux partie d’une équipe spécialisée à la commission scolaire des Hautes-Rivières. Katia, psychoéducatrice de formation, travaille principalement en adaptation scolaire auprès d’enfants présentant des troubles de comportements ou des psychopathologies. Cette année, elle souhaitait pouvoir épauler d’autres artisans scolaires qui donnent de leur temps pour aider ces jeunes. Karine, quant à elle, est éducatrice spécialisée. Elle a donc pour mandat d’aider les élèves en difficulté à bien s’adapter à leur environnement et de mettre en place des moyens efficaces pour permettre une scolarisation heureuse et valorisante. Elle a aussi pour tâche d’accompagner les divers intervenants qui gravitent autour de ces enfants quotidiennement.
Étant déjà très impliquées auprès des élèves et des parents qu’elles accompagnent, Katia et Karine sont reconnues par leurs collègues pour leurs conseils et leur écoute. Même si le temps se fait de plus en plus rare en raison des compressions des dernières années, elles accordent une grande importance au bien-être de leurs compagnons de travail. Pour Katia, il est important de retirer du positif de toutes les situations. Madame Dubé a été marquée par la gentillesse et la volonté d’aider de ces deux femmes. Selon ses dires, elles lui sont venues en aide plus d’une fois et lui ont permis d’atteindre ses objectifs professionnels.
Les personnes que l’on côtoie le plus souvent, outre la famille, sont nos collègues. Ces relations forment notre quotidien. Les bénéfices insoupçonnés de la solidarité au travail peuvent changer le cours d’une vie. Pas besoin de déplacer des montagnes pour faire preuve de bienveillance; une simple ouverture, une bonne écoute et l’entraide ont certainement un effet décisif.
L'histoire de Stéphanie.
Difficile de s’imaginer perdre tous ses repères, de s’installer dans un pays inconnu pour fuir le danger. Heureusement, des organisations viennent en aide aux nouveaux arrivants et aux réfugiés afin de faciliter la transition. Ces organismes ont besoin d’humains qui donnent de leur temps bénévolement pour aider d’autres humains. Il s’agit de la définition même de la bienveillance. C’est pourquoi Stéphanie a immédiatement pensé à sa mère, Suzelle, lorsqu’elle a entendu parler des Histoires de bienveillance.
Suzelle, maintenant à la retraite, est une secrétaire en service social de profession. Depuis plus de 15 ans, elle s’implique à titre de bénévole pour le CRÉDIL. Un organisme à but non lucratif qui aide les immigrants qui s’établissent dans Lanaudière. Pour que ces nouveaux Lanaudois s’intègrent plus facilement, le CRÉDIL a développé les « familles jumelles ». Ce programme, dont fait partie Suzelle, consiste à accompagner des immigrants qui arrivent, bien souvent, de zones de guerres et pour qui la migration a été soudaine. Évidemment, en plus de vivre un grand stress, leur arrivée au Québec demande beaucoup d’adaptation et d’apprentissages. Suzelle les assiste donc dans des activités quotidiennes, comme aller à l’épicerie, à des rendez-vous médicaux ou dans l’apprentissage du français. Prochainement, elle se rendra même à l’accouchement d’une femme d’origine colombienne qui a malheureusement dû laisser sa famille derrière elle.
Suzelle héberge aussi des stagiaires internationaux lors de leur passage dans la région. Des stagiaires avec qui elle garde le contact, entre autres, pour réaliser de l’aide humanitaire dans leur pays d’origine. En somme, tout son temps libre est pratiquement entièrement utilisé pour aider les autres. Humainement, les relations qu’elle développe apportent beaucoup à Suzelle.
Fondée sur des valeurs d’entraide et d’échange, l’action bénévole permet de créer des liens sociaux importants. Ces liens sont encore plus marquants dans le cadre d’un processus d’immigration, car ils représentent la première impression de la nation qui les accueille. Être reçu et accompagné par des gens comme Suzelle fait pencher la balance pour une intégration réussie. La solidarité citoyenne est assurément un acte de bienveillance qui va au-delà des frontières.
L'histoire de Johanne.
Pour faire suite à notre invitation à souligner les efforts d’une personne de votre entourage qui fait du bien autour d’elle, Mme Danielle Delisle souhaitait partager l’histoire de son amie Johanne. Une amie qui, bien qu’elle vive des moments difficiles, fait preuve d’une bonté infinie. Depuis plus de 30 ans, Danielle et Johanne sont toujours là l’une pour l’autre. Les deux femmes s’investissent dans leur communauté et donnent de leur temps pour appuyer des causes qui leur tiennent à cœur. Elles s’impliquent notamment dans un organisme qui vient en aide aux femmes en situation de pauvreté. Lorsque Johanne est tombée malade, Danielle est restée à ses côtés et, ensemble, elles ont poursuivi leurs implications. Elles ont d'ailleurs récemment cuisiné une grande quantité de sauce à spaghetti pour remettre aux plus démunis.
Voilà déjà quatre ans que Johanne combat un cancer du sein de stade 3. Un stade très douloureux pour lequel il est nécessaire de faire régulièrement de la chimiothérapie et de la radiothérapie. Ces traitements ont des répercussions sur la condition physique de Johanne. Même si sa motricité et son énergie sont affectées, Johanne garde le sourire. Elle poursuit ses engagements dans la communauté et aide désormais d’autres femmes à surmonter les défis que présente la maladie. Lorsque Johanne a perdu ses cheveux, Danielle lui a tricoté des bonnets de coton. Maintenant, Johanne partage ces bonnets avec d’autres femmes qui vivent la même situation. Les difficultés auxquelles Johanne fait face ne font que la motiver davantage à aider son prochain.
Voilà déjà quatre ans que Johanne combat un cancer du sein de stade 3. Un stade très douloureux pour lequel il est nécessaire de faire régulièrement de la chimiothérapie et de la radiothérapie. Ces traitements ont des répercussions sur la condition physique de Johanne. Même si sa motricité et son énergie sont affectées, Johanne garde le sourire. Elle poursuit ses engagements dans la communauté et aide désormais d’autres femmes à surmonter les défis que présente la maladie. Lorsque Johanne a perdu ses cheveux, Danielle lui a tricoté des bonnets de coton. Maintenant, Johanne partage ces bonnets avec d’autres femmes qui vivent la même situation. Les difficultés auxquelles Johanne fait face ne font que la motiver davantage à aider son prochain.
C’est dans des situations comme celles de Johanne qu’on réalise l’importance d’être bien entouré pour surmonter tous les obstacles qui se dressent devant nous. Rien ne peut nous protéger de la maladie, personne ne peut la prévenir. Il faut savoir faire preuve d’une grande résilience pour affronter le cancer. Trouver la force d’aider les autres, alors que l’on vit soi-même une épreuve aussi intense, requiert une sincère bienveillance, et Johanne en fait la démonstration chaque jour.
« Si tu n’étais pas venu me chercher, je n’aurais jamais pu sortir. »
-Passagère de Baladeur René
Vous connaissez une personne qui fait acte de bienveillance? Partagez-nous son histoire afin que nous puissions souligner son implication et par la même occasion encourager la communauté à suivre l'exemple.
Un membre de l'équipe Familiprix pourrait vous contacter pour obtenir plus de détails sur l'histoire et pour obtenir les informations de contact de la personne impliquée.